Bilan retour d’un long voyage, nos conseils pour amortir la chute

Vous qui lisez ce post, vous êtes peut être à la veille de votre retour d’un voyage au long cours ou d’un tour du monde. Ou peut être que vous êtes rentré et que vous avez besoin de vous sentir un peu moins seul. Nous avions voyagé à deux pendant 8 mois, le dernier mois nous étions à Bali et ça sentait le roussi. Cela fait maintenant presque 1 an que nous sommes rentrées : et alors dépression? ou pas dépression?…

Arrivée à Marseille
Arrivée à Marseille

Nous étions heureuses et comblées de ce que nous avions vécu, je n’étais pas triste que cela se termine, toutes les bonnes choses ont une fin comme on dit. Cette expérience nous avait tellement appris, nous avions réalisé que tout était possible. En France on a tendance à se mettre des barrières pour un oui pour un non, on nous en met aussi…certes. Mais les barrières c’est fait pour être franchi. Ce voyage, nous a lavé de toutes mauvaises ondes, et pensées négatives; à présent rien ne peut nous arrêter. Nous sommes motivées plus que jamais à reprendre nos vies professionnelles en main. On rentre en France en effet, c’est la crise, avec laquelle on vit depuis qu’on est né. Si ça ne marche pas comme on veut, on repartira vers de nouveaux horizons, il y a des solutions à chaque problème. On ne se prend plus la tête. Nous rentrons le cœur léger, confiantes pour l’avenir et gonflées à bloc!

Et NON nous ne nous laisserons pas aspirer par le système!

Les différentes phases suite à notre retour

Content de rentrer

En attendant l'embarquement, à Denpasar
En attendant l’embarquement, à Denpasar

Quand on rentre d’un long voyage, on est d’abord survolté de retrouver sa famille et ses amis! On a envie de serrer tout le monde dans ses bras, de prendre des nouvelles de tout le monde et de raconter ce que l’on a vécu. Ça fait bizarre, au bout de quelques jours on a l’impression qu’on est pas parti. Que c’était un rêve. Ici rien a bougé à quelque chose prêt. Les ragots qui ne faisaient plus partie de votre quotidien vous reviennent à la figure comme un boomerang, mais c’est un boomerang en mousse, tout passe sur vous comme de l’huile. Le problème c’est qu’on se sent légèrement en décalage parfois. Cela ne veut pas dire que l’on se sente au dessus des autres, loin de là. Mais c’est en revenant que l’on ressent le changement qui est en nous.

Retour à une vie ‘normale’

Au bout de quelques jours, on a fêté noël en famille, puis le jour de l’an. Outch, on en rêvait des bons petits plats de maman. Et après ça il a fallu reprendre les choses en main, racheter une voiture et travailler. L’ancien patron de Carole lui a proposé un CDD et moi je me suis mise à mon compte en tant que webdesigner. Une façon de garder notre liberté sans doute, signer un CDI d’entrée de jeu, ça doit faire flipper… Génial, reste plus qu’à renflouer les caisses pour repartir en voyage! Youpi!

Le vide intersidéral

Au bout de trois mois nous avons enfin trouvé un appartement, et c’est parti, bienvenue dans la société de consommation, où finalement tu te fais plus consommé que ce que tu consommes. Pourquoi on est là? Pourquoi on est revenu? Sommes nous en train de se faire aspirer par ce mode de vie que nous avons quitté il y a un an? C’est dingue, comme on peut se faire avoir rapidement. Une sorte de laissé allé nous a envahi, le fameux métro boulot dodo, sauf qu’on est pas à Paris. La dose de surprise, de nouveauté, d’adrénaline et de découverte que procure le voyage, bin… ils nous ont pas suivi. C’est comme si nous étions dans le creux de la montagne russe. J’aime bien les manèges à sensations pourtant, mais c’est mieux à Port Aventura. C’est pas grave, on ne peut que remonter.

La phase à actuelle : se remettre dans le droit chemin

Le chemin
Le chemin

On vient de déménager! Au bout de six mois, on a pris un tout petit appartement, on a vendu et jeté tout ce qui nous servait à rien, on vit encore plus simplement qu’avant, pour aller à l’essentiel. C’est très libérateur. On s’est remise au sport pour nous préparer à faire plus de treks lors de nos futurs voyages, on profites beaucoup notre région que nous redécouvrons. Les randonnées, l’apprentissage du paddle, dans le sud les activités de plein air c’est pas ce qui manque, nous avons de la chance!

Sauf que voilà, on se pose plein de questions. Doit on se lancer dans un crédit pour construire notre habitation, notre avenir, et tout le reste? Franchement on se voit mal s’attacher les mains et les pieds pendant deux décennies, même si on respecte et admire les personnes qui le font. Du coup nous sommes en train de chercher d’autres alternatives, et bonne nouvelle, il y en a! Je pense que vous en entendrez parler sur notre blog. Hihihi

Nos conseils pour un retour le moins violent possible

Revenir avec des projets

Ce n’est pas parce que votre long voyage se termine, que la vie s’arrête! Quand on vit un voyage au long cours, on fait sans cesse de nouvelles découvertes, de nouvelles rencontres. En un court laps de temps (car quelques mois de voyage dans une vie c’est pas grand chose) on en apprend plus qu’en plusieurs années de vie sédentaire. Donc il est important de rester dans cette dynamique. Si vous rentrez et que vous ne savez pas ce que vous allez faire, attention! On a vite fait de tomber dans la dépression. Tirez profit de ce que vous avez appris pendant votre voyage!

Avoir de l’argent

Lorsque vous allez rentrer votre compte en banque risque de faire la gueule! « Je m’en fou je suis riche d’autre chose vous me direz ». Oui c’est génial, mais ici, en France, sans argent, on fait pas grand chose. Il est important de garder un petit pécule avant de retravailler pour pouvoir entretenir une vie sociale. Par exemple pour pouvoir allez boire un coup avec vos amis, pouvoir apporter une petite bouteille de pinard lorsque vous serez invité, ou encore refaire votre garde robe pour être présentable lors de vos entretiens…

Partir en weekend (mais si vous pouvez repartir plus longtemps, tant mieux!)

Oui la France c'est beau
Oui la France c’est beau

Cela rejoint les deux points précédents, car pour cela il faut avoir de l’argent, et des projets. Quand on est rentré on avait envie de se poser, c’est vrai que cela nous a fait du bien. Mais je vous rassure ça ne va pas durer. Le naturel revient vite au galop. Envie de porter un sac sur le dos, d’enfiler des chaussures de marche, de rouler… Les weekends escapades peuvent être un bon remède avant le futur long voyage.

Pour le reste (il y a mastercard) ça va aller tout seul. Vous vous demandez si vous allez repartir? Vous allez vite avoir la réponse.

Cela fait presque un an que nous sommes rentrées. Ça passe vite hin? Pour l’instant nous ne savons pas quand est ce qu’on repartira en voyage en sac à dos. On a hâte! Hâte le jour où nous prendrons nos billets d’avion, où nous commencerons les préparatifs, j’adore ce moment. Donc la prochaine destination ce sera la surprise pour vous, comme pour nous.

En attendant, si vous êtes encore en train de voyager, savourez chaque seconde!

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6 réponses

  1. Perso, je suis rentrée de mon année en Australie, y a maintenant 3 ans (!) et parfois j’ai toujours l’impression d’être dans la phase « se remettre dans le droit chemin ».

    Je trouve que c’est pas évident de se remettre sur les rails au retour. Comme tu dis, tu rentres des rêves plein la tête et tout parait possible après ce qu’on a vécu, puis on se laisse porter par le train-train, et on se retrouve à signer un CDI et à flipper à l’idée d’acheter ou pas un appart ^^

    En tout cas, j’en suis là, et c’est vraiment pas évident de se contenter des weekends et des 5 semaines de congés payés quand on a connu une telle liberté en Australie…

    Je suis curieuse de connaitre quelles solutions vous avez trouvé pour équilibrer le quotidien
    de votre côté !

  2. Haha! Pour l’instant moi je bosse en freelance, ce qui me permet de garder ma liberté. Mais là où le bas blesse, c’est financièrement. On a pas pu partir en voyage cette année. J’espère que 2015 sera plus propice. Nous réfléchissons à une solution alternative pour notre logement (comme par exemple les fameuses maisons en bois) qui permettent de devenir propriétaire sans s’endetter pour la vie. Enfin voilà. On vit au jour le jour quoi. 😉

  3. Je suis revenue il y a à peine 3 semaines d’une expatriation de 8 mois au Canada, et je suis passée par exactement les mêmes phrases: l’excitation de revoir les proches, puis le vide intersidéral. Heureusement, je sais que j’ai un objectif, qui est mon tour du monde dans 2 ans ! 🙂

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